Bouger/ découvrir Trégor

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un peu de carte "patrimoine UNESCO"

Une des premières cartes de l'"Histoire" pas moins   , certaines de nos voies romaines étaient dessus  . Datant  d'avant JC ,  le calcul est rapidement fait , et parcourir tous ces chemins et les quelques traces que nous avons encore dans le trégor est tout de mème intéressant.

 

extrait du dernier relevé  sur les voies de notre département  et plus précisément   le trégor :

"Déclarer que telle voie suit, à vol d'oiseau  telle direction,  cela est bien, si l’on en est sûr ; mais il eût encore été mieux de démontrer d’une manière plus intime, si je peux employer ce mot, par où la route passait précisément et quels étaient tous les points touchés par elle. Il est de la plus grande importance que les voies à étudier soient suivies pas à pas, comme le voulait de Caylus, relevées de kilomètre en kilomètre, quand l’état des lieux le permet, ou indiquées par des monuments que l’époque romaine et, plus tard, le moyen-âge ont du construire à leur proximité.      Gaultier du Mottay - 1869  "

 

Extrait encore :  

"On peut classer les voies selon leur largeur : 

decumanus maximus : 13 m,

cardo maximus : 7 m,

autres decumani et cardines : 4 m,

chemins secondaires : 3 m.

(ces distances sont officialisées par la loi d’Auguste, mais les chiffres indiqués ne tiennent compte que de la bande de roulement. Il conviendra donc d'y ajouter la largeur des fossés et des talus).

     Le tracé des voies, essentiellement rectiligne, en est la principale caractéristique. C’est là le tribut payé par les peuples vaincus à leurs conquérants : on ne tient pas compte des limites des anciennes propriétés."

"La voie de Rennes à Carhaix (Vorgium)

- La voie de Rennes à Tréguier et au Yaudet.   

 Si ces dernières voies n’apparaissent pas sur les documents précédemment cités, c’est tout simplement que l’on n’indiquait sur les itinéraires anciens que les voies qui faisaient communiquer Rome, centre de l’Empire, avec les extrémités du monde romain. Aucune route transversale n'a jamais figuré sur les plans romains, quelle que soit son importance. 

    A cela, il est envisageable de rajouter les nombreux chemins de desserte ou de commerce qui permettaient de faire communiquer les régions habitées, fermes, hameaux (villae), mais aussi petits bourgsde marchés (vici) ou capitales de cités (oppida)."

                                 

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